… qui se transforme en « hibernation estivale ». Le beau temps est là, la piscine est ouverte, les enfants ont bientôt fini leur année scolaire.
Je vous retrouve à l’automne.
Bon été.
… qui se transforme en « hibernation estivale ». Le beau temps est là, la piscine est ouverte, les enfants ont bientôt fini leur année scolaire.
Je vous retrouve à l’automne.
Bon été.
Ma fille essaie de parler Français de plus en plus souvent. Et même si des fois, souvent, elle se mélange un peu les pinceaux avec certaines expressions, ca me fait toujours chaud au coeur de suivre ses efforts.
Moi: « Viens, on va au musée. On ne va pas se laisser gâcher la vie par la pluie. »
Ma fille: « Non, moi je crois on va plutôt se gâcher la vie with love. «
Mon fils a ramené, très fier, sa première peinture faite à l’école. Là, c’est un cygne (en vert). Qui regarde la neige (en bleu). Et qui n’a pas peur des orages (en bordeaux). Mon fils me montre aussi le petit zigouigoui en bas, à droite. Tracé au crayon de papier. Qui n’est pas un zigouigoui, d’ailleurs. C’est une signature. Mon fils a signé son oeuvre.
Je ne peux m’empêcher d’interroger l’artiste. Pourquoi le cygne n’a pas peur des orages? Mais enfin, Maman, c’est évident. Quand on a peur, on appelle sa Maman et son Daddy. Mais comme les cygnes ne peuvent pas parler, ils ne peuvent pas appeler Maman ou Papa, et donc, ils ne peuvent pas avoir peur.
Effectivement, vu comme ça, comment ai-je pu poser la question.
Il y a un parc vers chez nous que j’aime beaucoup, une ballade le long d’une rivière. Nous avions perdu l’habitude d’y aller, mais maintenant que les deux enfants n’ont plus besoin de sieste, nous reprenons plaisir à leur faire découvrir la tranquillité des bois. Et la faune. Et la flore. Car il y a toutes sortes de plantes, d’arbres, de racines. Des libellules, des tortues qui se font dorer la carapace au fil de l’eau. Et ce soir, nous avons même vu une loutre. Je n’en avais jamais vu. Alors si vous regardez bien… sur la photo, entre les deux branches qui coupent la rivière, dépasse une petite tête. Une petite tête de loutre. Même mon fils était sans voix. C’est tout dire.
PS: promis, la prochaine fois, je prends mon zoom.
Mon fils a changé d’école il y a quelques semaines. De 2 matinées par semaine dans une petite crèche du quartier, il va maintenant tous les matins dans une école Montessori (pour en savoir un peu plus sur la pédagogie Montessori, c’est ici). Et autant il fallait avant le tirer par les pieds pour partir, autant maintenant, il adore l’école. La routine de 5 jours consécutifs y est pour quelque chose, ses maitresses, qui prennent le temps de comprendre le pourquoi du comment de chaque action de mon fils, aussi. Mais surtout, je crois que la méthode Montessori lui convient complètement. « Aide moi à faire tout seul », c’est juste parfait pour lui. En quelques semaines, mon fils s’est habitué à sa nouvelle routine, son nouvel environment. Mon fils aime l’école. Et applique ce qu’il y apprend à la maison. Sort son train. En met de partout. Et range. Sort ses Legos. En met de partout. Et range. C’est magique.
Mon fils a reçu un petit magazine de France hier. Au milieu, grande découverte, se trouve sa chanson préférée. Chantée des centaines de fois avec sa grand-mère. Mon fils est ravi, je me mets à chanter:
« Au feu les pompiers, v’là la maison qui brule
Au feu les pompiers, v’là la maison brulée
C’est pas moi qui l’ai brulée, c’est la cuisinière,
C’est pas moi qui l’ai brulée, c’est le cuisinier. «
Et mon fils me regarde, autant fâché que déçu : « Mais, c’est pas la vraie chanson ! Y’a pas la cantinière ! Ni le cantinier ! « .